Le secteur de l’eau et des eaux usées est l’un des plus gros consommateurs d’énergie du secteur public. L’un des principaux facteurs de coût est le coût de l’énergie. Surtout lorsque les systèmes de pompage fonctionnent plus de 2000 heures par an.
La production de cette énergie génère environ 3 millions de tonnesde CO2 par an. Toutefois, à long terme, les municipalités et les opérateurs visent laneutralisation des émissions de CO2 dans ce secteur. Pour atteindre cet objectif, ils doivent miser sur des technologies modernes et des procédures opérationnelles optimisées. La règle 10-30-60 aide à mettre en œuvre cette économie d’énergie. Elle se base sur des valeurs empiriques et indique que 10 % peuvent être obtenus par des composants plus efficaces, tels que les moteurs à économie d’énergie, et 30 % supplémentaires par l’utilisation de variateurs de fréquence. Les derniers 60% – et donc les économies les plus importantes – ne peuvent être atteints par les exploitants qu’en optimisant l’ensemble du système. Les pompes centrifuges et les ventilateurs sont particulièrement adaptés pour obtenir cette réduction de la consommation d’énergie et doncdes émissions de CO2, car ils offrent le plus grand potentiel d’économie grâce à leurs caractéristiques quadratiques et cubiques.
Elles font partie des turbomachines à courbe de couple quadratique, ce qui signifie que lorsque la vitesse de rotation augmente, le débit augmente proportionnellement, la pression augmente au carré et l’énergie absorbée augmente à la puissance trois. C’est là que les variateurs de fréquence entrent en jeu. Ils ont pour mission d’adapter exactement les performances du système aux besoins du moment. Et ce faisant – contrairement par exemple à une régulation mécanique comme une régulation par étranglement – de réduire la consommation d’énergie et donc les émissions de gaz à effet de serre. En effet, ils contrôlent la vitesse de rotation des moteurs, optimisent la magnétisation et peuvent piloter tous les types de moteurs, comme les moteurs asynchrones, à aimants permanents ou à réluctance synchrone. Effet secondaire positif : ils simplifient la mise en service et réduisent ainsi les coûts d’installation.